7h30 le réveil sonne pour prendre le petit déjeuner, se préparer et partir avec Jasmin (la taxi) à 9h00 pour nous amener à Iguazu côté Brésil. On en profite pour déguster les gâteaux et la brioche de la boulangerie d’à côté.
9h02, on est dans le taxi, départ pour Iguazu. 45 minutes plus tard, on arrive à l’espace touristique. C’est assez différent de l’Argentine, ça me semble plus ambiance américaine. Tout est en plus grand et tous les départs sont au même endroit.
On décide d’aller visiter le parc aux oiseaux qui a des avis positifs et qui nous est recommandé par Jasmin. En effet, c’est tout un parcours très bien balisé et on découvre un parc qui accueille les oiseaux qui étaient destinés à la contrebande ou trafic en tout genre. Ils sont spécialisés dans la reproduction de flamants roses. Apparemment, ce n’est pas une chose facile et ils ont trouvé l’astuce de mettre des miroirs tout autour de l’enclos afin que les flamands roses aient l’impression d’être plus nombreux et qu’ils se sentent en sécurité pour s’accoupler.
On continue à suivre le chemin. Il y a un mélange d’observation facile des oiseaux car on peut rentrer dans leurs volières, de l’information écologique et de présentations des espèces. C’est vraiment bien fait.
Petite anecdote : depuis le parc, on voit de magnifiques toucans en liberté dans les arbres, magique…
On s’arrête pour un café du matin car on a vu qu’il y avait des œufs de Pâques et mes parents avaient envie de faire une surprise aux garçons pour Pâques. Ça tombe bien, c’est le lundi de Pâques et il y a des petits nids en chocolat et avec des œufs. Les gars sont supers contents. Magali et moi, on en profite pour prendre un café et que ça fait plaisir de boire un bon café.
On passe ensuite à côté de serpents (boas et anacondas), faut bien des prédateurs aux oiseaux. Mais aussi une volière avec un couple de harpies, ils sont même filmés en hauteur pour les voir. Très impressionnant.
Il y a aussi des perroquets : de tous types, de toutes couleurs et de toutes tailles. Ce qui est génial, c’est qu’on pourrait les toucher tellement on est près d’eux.
Puis on voit aussi des crocodiles, chouettes, papillons, toucans… Bon en gros c’est énorme et impressionnant la quantité d’espèces. Ce qui est très triste, c’est qu’un très grand nombre d’entre eux sont en danger à cause de l’homme .
On traverse la très grande avenue et on va prendre le bus de type anglais pour aller dans le parc d’Iguazu. On a pris l’option bateau pour s’approcher au plus près des cascades. Ce n’était possible que du côté brésilien car côté argentin, l’âge minimum est de 12 ans pour monter dans le bateau et Nael de les a pas encore.
C’est tout un périple : balade en remorque électrique à travers un chemin aussi large que la remorque et pas plus car on ne pourrait pas faire passer un homme.
Il y a des arrêts pour nous présenter des arbres et la vie dans la forêt. Le guide nous fait penser à un copain (Julien). On s’arrête et on a la possibilité de continuer à pied ou en remorque. On descend pour marcher à travers la forêt. Ça reste très bien aménagé car on est sur une passerelle qui est au-dessus de la forêt pour ne pas perturber l’environnement, c’est top. On sent qu’on est les pièces rapportées et comme dit le guide: « Attention où vous mettez vos mains car si vous êtes piqués, c’est de notre faute car c’est nous qui sommes chez eux ».
On arrive à la base de départ et on peut laisser nos affaires car on va… prendre une douche ! On prend un zodiac qui part super vite pour remonter le courant et il y a énormément de courant. Faut dire qu’on a vu les chutes le jour d’avant… il y a beaucoup d’eau.
On remonte pour arriver au premier niveau des chutes d’Iguazu celles qui me font penser à Indiana Jones (elles sont même dans le film numéro 5).
On profite du moment pour contempler d’en bas ces chutes… Que c’est beau avec en plus un ciel bleu… Magnifique…
On part à toute vitesse pour arriver en contrebas de la rivière alimenté par les chutes de la gorge du diable. On passe sous deux cascades. Effectivement, c’est la douche et on est trempés. On sent toute la force de l’eau, pourtant ce sont des « petites » cascades. On adore en plus il fait chaud donc ça fait du bien.
Plus loin, on voit les chutes de la gorge du diable, le spectacle est toujours aussi grandiose mais on n’ira pas plus proche, trop de courant, peut-être pas assez de fond car on sort juste de l’été et le niveau de la rivière est bas et trop de cailloux, ça remue déjà très fort ici. On repart à toute vitesse dans l’autre sens. Il y a beaucoup de remous mais ça passe super.
On revient au point de départ et on se change pour repartir. On croise aussi deux français à la retraite qui nous partagent leur voyage de 5 semaines en partant de la terre de feu et retour par Rio de Janeiro. Ils sont passé par Salta (où l’on va aller ensuite) et ils nous disent que les paysages étaient à couper de souffle et que même les grands espaces américains à côté n’étaient pas aussi grandioses. Ca promet !
On prend le bus pour remonter vers le sentier pour observer les chutes d’Iguazu côté Brésil. On prend le chemin qui remonte vers les chutes et déjà le spectacle est magnifique. Le chemin est plus simple qu’en Argentine même s’il y a beaucoup d’escaliers.
Je suis vraiment sous le charme de cette beauté. Quel spectacle ! On voit bien toutes les chutes et c’est vraiment beau.
On voit le courant de l’eau qui est très puissant. On arrive au bout du chemin, on est face aux chutes, c’est gigantesque ! Il y a des cascades partout et on voit super bien la gorge du diable juste en face. C’est vraiment une autre perspective que du côté argentin. Peut-être plus une vue d’ensemble.
On passe sur différents chemins pour voir les chutes sous différents angles jusqu’à être au début de la chute et au-dessus.
On prend le bus pour revenir en prévenant Jasmin qui vient nous chercher. On remonte en passant par dessus le pont / frontière à plus de 70 mètres au dessus de l’eau. Il y a un peu de monde à la frontière et on arrive à 18h00 à l’appartement.
Magali en profite pour faire le check-in pour les vols le lendemain et on fait une petite tête dans la piscine avec Nael. On se lave et se prépare pour aller au restaurant « La Rueda », qu’on nous a conseillé.
Le taxi proposé par Jasmin arrive et on découvre ce restaurant qui est déjà pas mal plein. Pourtant, il est 19h30, donc assez tôt pour l’Argentine.
En effet, on voit qu’au bout de 30 minutes, il y a une queue.
On découvre une carte très simple et classique. Encore une fois des produits succulents, de qualité, des saveurs et des goûts qu’on adore (lomo, pollo, ceviches, et pâte maison). Le service est au top, et anticipe toujours nos besoins… on adore et toujours avec le sourire.
On termine avec la note sucrée d’un dessert de la maison que l’on partage à base de glace vanille, de bananes séchées, du dulce de leche et de Baileys.
On rentre à l’appartement et on ne tarde pas à se coucher pour notre dernière nuit à Iguazu.