Aujourd’hui, fait exceptionnel : Franck n’a pas de rendez-vous (et demain non plus). Il en profite pour aller travailler dans un café en bas de chez nous.
J’aimerais bien l’accompagner mais j’ai prévu d’aller courir en fin de matinée, ça va être trop juste.
Puis on a un dilemne pour les vacances (qui sont vendredi prochain !)
L’Argentine, c’est énorme en terme de distances et pour deux semaines, il va falloir qu’on choississe soit le Nord soit le Sud. Les splendides chutes d’Iguazu et les paysages désertiques du Noreste ou bien les glaciers et les montagnes de Patagonie.
La deuxième option nous tente bien surtout que le mois d’avril est idéal pour voir des aurores polaires MAIS on n’est absolument pas équipés, on n’a pas vraiment de vêtements chauds, pas de manteaux, pas de vraies chaussures de marche, pas de bonnets, pas de gants…
Et ici, il n’y a pas de Decathlon pour s’équiper à moindre coût, que des magasins spécialisés.
On décide donc d’aller dans deux magasins spécialisés pour évaluer le coût pour s’équiper tous les quatre et se renseigner sur ce qui est vraiment nécessaire.
On prend un taxi pour aller dans le premier magasin. Je voulais comparer si à quatre, ce n’était pas plus intéressant que le métro. Bon, en vrai, on ne gagne pas beaucoup de temps et c’est plus cher.
Le temps s’est rafraichi et Nael et moi, on a sorti nos petites laines. Pas Franck et Sasha qui ont toujours chaud. Je me dis quand même que si on froid à 25°C, il va falloir prévoir du chaud pour la Patagonie. Ca fait plus de 9 mois qu’on vit avec des températures de 30°C en moyenne.
Arrivés au magasin, le vendeur nous conseille très fortement des chaussures de randonnées étanches ou bottes de neige (exit l’idée de nos baskets + chaussettes chaudes). Il nous faut également des pantalons de randonnées étanches, des gants, des bonnets, des polaires, des sous-vêtements thermiques…
Ici, ce ne sont que des vêtements techniques de marque donc il faut compter environ 100€ par article. On ne pourra pas les ramener en France car on ne veut pas rajouter de poids dans nos valises et en plus, on a déjà ce qu’il faut en France, on n’a pas envie d’avoir des affaires en double. En prenant le métro pour voir un deuxième magasin, normalement moins cher car ils ont leur propre marque, on en discute mais ça nous semble compliqué. Le deuxième magasin est effectivement un peu moins cher mais ça reste un investissement important pour quelques jours seulement d’utilisation.
On rentre à pied pour se laisser le temps d’y réfléchir et on s’arrête à côté d’un collège pour boire une limonada (un jus de citron pressé avec de la menthe et du gingembre).
Puis retour à la maison, on se dit que le Nord serait quand même nettement plus simple en terme de logistique et on se dit qu’on reviendra pour la Patagonie, équipés cette fois, et tant qu’à faire, à la saison où l’on peut voir les baleines, entre juin et décembre.