On commence la matinée par un petit déjeuner avec des surprises de Magali avec un pain local avec des noix qui est délicieux. On pense que ce doit être un pain festif.
La matinée, les gars jouent avec leurs copains et Magali est en train de résoudre (encore) nos problèmes d’emails. C’est l’histoire sans fin.
En attendant, je pars faire des courses car on a le frigo complètement vide. Je n’embarque pas avec moi les gars car ils sont supers contents de jouer avec leurs copains.
Je sais que ces courses seront lourdes, ça me fera pratiquer du sport.
Je reviens des courses. Il a beaucoup plu le matin et le soleil est revenu. Il commence à faire chaud mais on sent un petit changement de saison. C’est très agréable.
Je prépare à manger. Les gars et Magali n’ont pas beaucoup bougé de leurs places. J’espère que les opérations de Magali vont marcher.
On part ensuite direction le magasin de sport pour acheter des baskets de course à pied pour Sasha. Magali et moi allons faire le marathon de La Rochelle en duo et Magali a proposé de s’entraîner avec Sasha et il a dit oui. Trop contents mais le magasin est fermé. On verra la semaine prochaine.
On prend le métro pour aller au quartier de San Nicolas pour aller au Centre Culturel Kirchner (CCK). On arrive à la place de mai, face au palais présidentiel.
On passe devant la cathédrale, on aperçoit l’intérieur, elle est majestueuse et on décide d’y rentrer.
Juste avant, on avait remarqué un jeune homme assis dans la rue avec d’autres personnes. Il a eu une réaction un peu vive et est parti assez vite à notre passage après avoir jeté un regard derrière lui. On le voit faire un détour et il revient sur ses pas. C’est à ce moment qu’il tente de voler quelque chose à une dame à l’arrachée. Il passe devant nous en courant. On est très surpris et surtout le plus étonnant c’est le sourire du garçon sur son visage. On ne pense pas qu’il ait réussit son coup mais c’est étrange d’assister à ce type de scène juste devant nous.
On rentre dans la cathédrale et on voit arriver des soldats en ordre de marche avec l’uniforme des grands jours. Ils sont 7 et passent devant nous. C’est très impressionnant. Il y a un militaire qui les suit pour, je pense, que tout se passe bien.
On les suit, ou plutôt, ils suivent notre chemin car ils vont direction la casa rosada (le palais présidentiel).
Nous, on continue notre chemin et on s’arrête prendre un café dans un bar typique. Le tenancier prépare des escalopes milanaises et il est super gentil.
Juste en face, il y a le Centre Culturel Kirchner, le CCK. On est face à l’immense bâtisse.
Il y a une statue de Kirchner à l’entrée. C’est l’ancienne poste centrale qui a mis plus de 20 ans à être construite et qui a très peu servi comme telle. Elle est devenue rapidement un centre culturel.
On rentre dans ce bâtiment gigantesque. L’entrée est gratuite (encore) et c’est… immense et sur 9 étages.
On commence à visiter, et au 2ème, il y a une exposition sur le chanteur, compositeur, auteur, réalisateur, … bon en gros une star locale, Leonardo Flavio. On voit des scènes de ses films dans une salle immense, des photos. On découvre son histoire. Un homme qui n’était certainement pas conforme aux autres et qui est devenu un génie de son art. J’adore. On se dit qu’on devrait regarder l’un de ses films.
On découvre aussi l’histoire d’Hebe de Bonafini, une des fondatrices du mouvement des mères de la place de mai avec leurs foulards. On en apprend plus sur cette période de « guerre sale » qui a eu lieu dans les années 70, même période que celle des massacres perpetrés par les khmers rouges au Cambodge qu’on a découvert en 2019.
Il y a eu 30 000 disparus (disons-le : morts) en 7 ans et ces mères demandaient ce qu’étaient devenus leurs enfants. C’est tellement difficile de comprendre ce que ça signifie à cette période de se défendre et faire entendre sa voix. On voit des photos où ces mères sont bousculées sur la place de mai par des soldats en chevaux. Et c’était surtout il y a si peu de temps. Hebe de Bonafini a poursuivi son combat jusqu’au bout. Elle est décédée en novembre 2022, il y a seulement quelques mois.
3ème étage, on continue et on découvre un espace sur une auteure de bande dessinées comtenporaines super rigolotes sur le quotidien des femmes : « Maitena, Las mujeres de mi vida ». On adore.
Il y a encore une salle avec des dessins pour défendre le droit à l’avortement, ou de l’art contemporain, ou des photos sur la vie à Buenos Aires… et on n’a pas tout vu ! On ne peut pas monter au mirador au 9ème étage pour la vue car il a plu (à bon ?) et le sol est glissant, d’après ce qu’on comprend.
On descend pour prendre le bus et remonter voir le magasin de sport qui doit être ouvert. Mais en fait non, il est toujours fermé.
On va direction du quartier de Palermo Soho pour s’imprégner de cette atmosphère bohème. On passe devant le magasin de chocolats où Sasha et Nael voulait aller. On voit des chocolats de pâques partout. Ça sent la chasse aux œufs bientôt.
On remonte à l’appartement. Je fais à manger et on se pose ensuite devant un épisode de la série Arcane (on aime beaucoup).
Hâte de courir le marathon en duo avec vous les amis 🙂
En attendant, profitez bien de Buenos Aires !
A quand un apéro skype ? (Après le marathon de Paris que je cours dimanche 😉 )
Des bisous !
Tu cours le marathon de Paris, c’est génial ! 💪
Faudra que tu nous racontes ça. 😀
Pour le zoom avec grand plaisir, c’est quand vous voulez, on a 5h de décalage horaire avec la France maintenant que vous avez changé d’heure. Peut être un week-end en début d’après-midi pour vous ?
Bisous