On sera réveille tranquillement ce matin et on se dit qu’on irait bien voir la place Botero.

Fernando Botero qui est connu pour ses sculptures et ses dessins tout en rondeur est né à Medellin et se qualifie lui-même du « plus colombien des artistes colombiens ». Il a donné un grand nombre de ses oeuvres à sa ville. On peut voir ses statues monumentales en bronze sur la place qui porte son nom et d’autres oeuvres (sculptures, dessins et peintures) au musée d’Antioquia juste à côté.

En y allant, on va faire un passage rapide à Décathlon. Franck doit remplacer ses shorts en fin de vie et il y a justement un magasin Décathlon sur la route. Quand Sasha apprend le programme, il est ravi car c’est aussi l’endroit où il y a le deuxième Lego store de la ville.

On commande un uber pour rejoindre le centre commercial. Franck trouve ses shorts, il les essaye, ça lui va, parfait ! Pendant ce temps, Sasha trépigne d’impatience car le Lego store est juste à côté. Sa patience est récompensée car il y a encore quelques sachets de mini-figures de la série 24 dans le magasin. La vendeuse est d’accord pour qu’on les tâte et nous aide même à trouver les personnages que Sasha cherche. Et elle est très douée car elle trouve les deux : la fauconnière et surtout l’orque que Sasha adore ! Il est trop content !

Double mission accomplie !

On s’apprête à repartir direction le centre ville et la place Botero quand on entend un énorme orage éclater et le bruit d’une pluie torrentielle sur les vitres du centre commercial. 

On décide de se balader un peu dans le centre commercial le temps que la pluie se calme. Bon pas question d’acheter quoi que ce soit pour ne pas charger nos valises. Pour le shopping, on verra ça de retour en France.

Même si on n’est pas fans des centre commerciaux, il faut admettre que celui-ci est très agréable, lumineux, ouvert sur l’extérieur et avec de la végétation un peu partout. La pluie ne semble pas vouloir se calmer alors on décide de déjeuner ici.

On rejoint le food court du dernier étage et on voit la pluie sur les toits vitrés qui forme comme des cascades, ce n’est pas une petite averse ! 

On pensait devoir se résigner à manger de la junk food mais on trouve une petite cantine qui sert de la nourriture colombienne. Trop bien ! Ce sera poulet effiloché, avocat, salade de tomate et oignons et galette de maïs, miam ! 😋

Quand on finit de manger, la pluie s’est arrêtée.

On prend un taxi vers la place Botero. Il y a énormément de monde autour de la place avec des stands qui vendent un peu de tout. Le taxi se fraye un chemin entre les vendeurs et les piétons et nous dépose dans une rue pas loin. On remonte la foule pour arriver sur la place et on aperçoit les premières statues.

Devant la « Vénus endormie », le café du musée nous tend ses bras pour un petit expresso colombien. Le temps est maintenant parfait : il fait beau, il fait chaud (mais pas trop et moins qu’à Aytré où il fait plus de 30°C aujourd’hui 🥵), on en profite.

On continue la visite de la place. On admire les oeuvres de bronze.

On fait le tour du palais de la culture qui est fermé.

Puis on revient vers le musée d’Antioquia pour la suite de la visite. 

La femme à l’accueil nous conseille de commencer par le troisième étage puis redescendre. 

Au troisième étage, les photos sont interdites. C’est l’étage des autres oeuvres de Botero, d’autres scupltures mais aussi des peintures et des dessins. On retrouve la série de tableaux sur le thème de la corrida mais aussi des tableaux représentant la mort de Pablo Escobar, criblé de balles sur les toits de Medellin ou encore des portraits de familles colombiennes, des natures mortes de fruits exotiques, des représentations de villes…

C’est à la fois jovial car tout en rondeur, mais parfois triste en même temps. En tout cas, ça laisse à réfléchir.

A l’étage inférieur, on change de registre avec de l’art moderne.

Puis on termine par des salles qui amènent à la réflexion autour de l’enfer, du purgatoire et du paradis (et qui mérite quoi), du drame de migrants qui se noient en mer en quittant leur pays ou encore du réchauffement climatique. 

Il fait presque nuit quand on sort du musée. D’ailleurs, il ferme.

On rejoint le métro avec un peu plus de vigileance que d’habitude. Le centre ville n’est pas l’endroit le plus secure de Medellin. Il y a pas mal de prostitution, des mecs un peu chelous… 

Dans le métro, pas de problème et on continue jusqu’au terminus, la station « La Estrella » qui est à deux pas de chez nous. On rentre à pied et on finit la soirée tranquillement à l’appart.