4h00 le réveil sonne mais je ne dors pas depuis 2 heures. Magali s’est déjà levée pour prendre sa douche et Sasha se lève juste avant pour boire.
En gros, on est tous réveillés sauf Nael. En fait, on est toujours calés à l’heure de Colombie. C’est 17h pour nous. L’hôtel est vraiment bien, très confort, au moins on a un peu récupéré et pu prendre des douches.
On descend pour prendre un café, Magali descend avant pour faire le check out. On n’est pas trop fatigués en impression mais surtout on a envie de passer cette période de marasme logistique.
La navette arrive et on part à l’aéroport. On passe les zones de sécurité mais pas de douane.
On arrive face à la zone d’embarquement… pas encore ouverte mais le vol est annoncé. Aujourd’hui, chaque étape passée sera un petit succès jusqu’à notre retour. On n’aura jamais passé autant de temps pour faire si peu de kilomètres.
La salle avec l’indispensable machine à café à 4h00 du matin
Face à nous, la porte d’embarquement. Prêts à montrer dans l’avion.
Je refais le calcul des poids des bagages (les mêmes) mais sur deux tapis différents : celui d’Air Europa et celui d’Air France. En gros, on a 2,9 kg de différence donc les kg qu’Air Europa voulait nous faire payer. Ma conclusion : c’est une compagnie mafieuse, du jamais vu.
Après, je regarde aussi les photos du 16 juillet 2022 le jour de notre départ. Les gars ont énormément changé, un sentiment de nostalgie. Mais comme le dit Magali, ce n’est pas une fin mais une suite ou une étape pour encore d’autres aventures.
6h10 on part et ça fait bizarre d’entendre parler Français. Il fait encore nuit à Madrid.
Le soleil se lève pendant le vol et on entend la température d’arrivée… 13 degrés et ça fait bien longtemps qu’on n’a pas connu ces niveaux de température. En moyenne, on avait l’habitude des 25-30 degrés (sauf à Salta).
On arrive à l’aéroport Charles de Gaulle et on récupère nos valises rapidement. Le vol a été super avec un service au top. Ça nous réconcilie avec Air France.
On réserve un Uber (notre premier en France) et direction la gare de Montparnasse. Il n’y a pas trop de monde et on a 55 minutes de route.
On arrive à la gare et j’ai beaucoup de souvenir avec la gare Montparnasse, ça fait bizarre de se rappeler de tous ces souvenirs. On s’installe, on mange notre première baguette en mode sandwich de chez Paul, plutôt bon.
On patiente 2 heures pour prendre notre train. Sasha trouve enfin la boîte Lego qu’il voulait s’acheter à Medellín mais c’était 2 fois le prix français en Colombie. Là c’est le bon prix, merci la Fnac. En plus, il offre un manga à Nael pour qu’il le lise dans le train.
L’heure du départ du train arrive. J’ai du mal à imaginer que c’est la fin du road trip car on a cette sensation de continuité. En gros c’est normal d’être ici, il y aura une prochaine étape.
Premiers pas en France
Magali et Nael sautent sur leurs pulls, il fait 13 degrés 🥶
On se repose dans le train, surtout Magali et moi. Les gars sont dans leurs jeux et films. Arthur et Nael échangent par téléphone sur l’avancement du voyage.
On arrive à La Rochelle, on voit Alstom, l’espace Encan, la gare. On sort de la gare et on retrouve Françoise qu’on n’a pas vu depuis 13,5 mois. Ça fait très plaisir de la revoir, Sasha a même laissé sa valise en arrière pour courir dans ses bras, une dame lui ramène. La place de la gare de La Rochelle a été toute refaite, c’est super sympa, il fait beau, une température idéale. Un retour réussi.
On remonte à la maison, Françoise me laisse conduire. On arrive à la maison, Nael sort de la voiture et va directement voir Arthur. Sasha le suit et on sort les valises. On va saluer Caroline et Samuel, ça fait super plaisir de les voir aussi en physique.
On rentre les bagages et Françoise nous laisse pour nous installer, elle revient plus tard avec le repas (trop de chance). On range un peu les affaires, je prépare la voiture et le scooter et tous les deux démarrent sans aucun souci. Comme si c’était hier.
Je rentre mes vêtements et quelques affaires. Les gars sont chez Arthur et nous dans la logistique du retour.
Françoise revient (j’avais l’impression que ça faisait 10 minutes). On prend l’apéritif sous notre nouvelle glycine qui a bien poussé et Françoise nous gâte de poissons et fromages avec du vin. On peut dire qu’on mange bien en France.
Voilà, c’est 13,5 mois de voyage, et comme on se disait avec Magali, on nous dit « le retour », « retour aux habitudes », « reprendre un rythme normal »… mais en fait au fond de nous on n’a pas cette sensation de fin ou de début d’ailleurs. On est sur une étape, retour dans un pays qu’on aime énormément qui est la France, notre base arrière.
On est heureux de voir physiquement notre famille et amis. Comme Julie qu’on croise le soir au moment où Françoise part, elle sortait « Pépette » la nouvelle venue dans leur famille (une jolie petite boxer, trop mignonne). C’est comme si on ne l’avait pas quittée.
On sait qu’on va passer cette année à mettre en œuvre de nouveaux projets pour la maison, l’entreprise, avec au fond de nous ce projet de repartir découvrir de nouveaux horizons. On verra avec les gars comment faire, leurs envies et leurs études.
Après, quelle sera la prochaine destination ? Suite dans le prochain épisode…