Ce matin, on se réveille tout seul car Magali et moi on pense au bagage perdu.

Magali me dit qu’elle va envoyer un email à la personne qui a probablement notre sac même si la compagnie l’a déjà contactée, on ne sait jamais, ils sont peut-être près de nous.

On va ensuite petit déjeuner sur la terrasse de notre hôtel. On a une jolie vue sur les toits de Carthagène. On réfléchit aussi à ce qu’on doit racheter, brosses à dent, dentifrice… et pour moi des vêtements car je n’ai plus rien. Mais aussi on doit refaire une trousse de toilette et Magali vérifie ses médicaments pour savoir si elle en a assez, ce qui est le cas ouf.

Qui prend le plus de place dans le lit ?
Petit dej. sur la terrasse

Magali reçoit un message de la dame qui a notre sac. Elle l’a ramené hier 15 minutes après nous. Zut, on s’était dit qu’on resterait peut-être un peu mais on a décidé de rentrer. En tout cas, super nouvelle.

Donc, notre sac est de retour à l’aéroport, ouf. On part tout de suite avec Magali pour l’aéroport. Les gars restent dans la chambre.

On arrive en 15 minutes et on va au guichet de la compagnie Latam. Magali me dit aussi que la dame qui avait notre sac lui a demandé de la tenir informée qu’on récupère bien notre sac. On pense que ce sont des gens biens.

On présente notre demande et la dame de l’accueil nous dit qu’elle n’a pas de sac. On lui demande de vérifier et elle revient avec un monsieur qui porte notre sac. Yes ! Trop contents.

On revient à l’hôtel et on sort les affaires de plage mouillées… ça commence à sentir un peu.

On profite aussi avec Magali de faire des commandes pour nos matériels informatiques pour le retour en France. On trouve une configuration qui correspond à nos besoins, on commande. Je commande aussi un autre ordinateur car le mien commence à montrer des signes de faiblesse.

On part ensuite manger un almuerzo dans le centre ville. Il y a des nuages, ce qui rafraîchit un peu car il fait toujours aussi chaud à Carthagène.

Il y a beaucoup d’art de rue, avec des dessins magnifiques dans de nombreuses rues.
Arrêt pour boire une limonade et un jus de corozo (baie locale, bonne pour la santé)
La femme nue de Botero face à une église et si on lui touche ses fesses et ses seins, c’est une vie d’amour et de bonheur… On l’a fait et on n’est pas les seuls.

Début d’après-midi, on part visiter le fort de San Felipe de Barajas juste à la sortie de la ville. C’est une structure de défense des Espagnols qui a évoluée dans le temps et qui n’a jamais été prise à la fin de sa construction.

C’est énorme, vraiment bien pensé et avec des tunnels pour circuler à l’intérieur. Même les Anglais avec leur flotte de 180 bateaux n’ont pas réussi à prendre la forteresse.

Lors d’une vidéo explicative, il est même spécifié que si les Anglais avaient gagné cette bataille, l’Amérique du Sud aurait parlé anglais et non espagnol. On n’est pas surpris car Carthagène des Indes est la porte d’entrée et de sortie de l’Amérique latine de l’Argentine à la Colombie. 

On retourne dans le centre pour s’y balader et boire un verre dans ses rues animées. Bon les prix sont un peu fous, même juste pour boire un verre et on tombe sur un bar avec une très belle place mais on pense que la serveuse à dû faire sa formation dans un café des Champs-Élysées, tellement elle est désagréable.

Pas grave le lieu est magique avec une statue de Botero juste en face de nous.

La forteresse de Carthagène juste en face, qui doit protéger le fort des attaques provenant de la terre.
Là on a dû prendre nos lumières de téléphone, on ne voit plus rien, c’est assez oppressant, et dire que plus de 300 hommes pouvaient y vivre.

On revient près de notre hôtel diner dans un restaurant appelé « Sam and John ». Nael avait envie d’y aller car il y a un jeu de la grenouille (on doit jeter des billes dans des trous).

L’accueil est super et on adore le cadre. On joue à la grenouille et les serveurs nous aident. On adore, je pense que ça va devenir notre cantine.

On remonte à l’hôtel qui est à 100 mètres après une dernière partie de grenouille. On fait le blog et Magali rattrape le blog d’hier.

Un Colombien (avec un chapeau bizzare) avait envie de parler un peu de français avec moi
La maison de Bolivar, l’homme qui a libéré de nombreux pays d’Amérique du Sud des Espagnols et des Anglais.
Le jeu de la grenouille