C’est le départ pour les Caraïbes, il est 5h00 du matin, le réveil sonne.

On se prépare et on réveille les gars pour aller prendre un café. L’équipe du camp est déjà prête et ont déjà fait leurs paquets pour rentrer eux aussi.

On descend prendre le bateau à 5h33. On traverse la partie de la forêt dans le noir avec nos lumières. On arrive sur la plage le bateau est déjà arrivé et nous attend. C’est la même équipe qui nous transporte depuis le début. 

On part avec une marée moyenne et des vagues. Comme d’habitude, c’est toujours aussi sportif les arrivées et les départs.

On arrive à Arusi le petit village où il y a les thermes. On se transborde directement de bateau à bateau pour prendre la navette locale pour Nuquí. Le capitaine (Fernando) et son second sont très sympas et nous préparent au départ.

On ne sait pas encore si tout se passera bien à l’aéroport. Le check-in apparaît  fermé et notre expérience nous dit que ça peut ne pas être bon (vol annulé, surbooking…). On verra.

6h11 départ pour Nuquí. Sur le chemin on croise des baleines comme pour nous dire au revoir mais aussi des pélicans qui sont en formation de vol par groupe de 10 et frôlent la mer. Le spectacle est magnifique avec des nuages noirs de pluie au loin et le soleil devant nous.

Arrivés au port de Nuquí à 7h45, et on marche direction l’aéroport qui est juste en face du port. C’est un tout petit aéroport local.

Ici un pêcheur
Au loin une baleine

L’objectif maintenant est de confirmer qu’il y a bien le vol et qu’on peut s’enregistrer. Notre vol est à 11h20, on va devoir patienter.

On se connecte à internet, ça fait 4 jours qu’on vit en mode max 2 heures par jours d’électricité et d’internet…Les boîtes e-mails sont bien remplies.

La dame de la compagnie Satena arrive et nous confirme qu’on ne peut pas faire de check-in en ligne et ça ouvre à 9h20. On va prendre un petit déjeuner en face. On prend un jus local et le café est avec de la cannelle, c’est une super bonne idée c’est très bon.

On fait l’enregistrement des bagages, on est les premiers. On stresse un peu car ils limitent les bagages en soute à 10kg et 5kg pour les bagages à main et on a quelques kilos de plus.

On fait le contrôle des bagages par la police (on doit ouvrir tous nos sacs) et on pèse nos bagages, plus lourds que la limite. Ils disent que c’est ok même si on dépasse… ouf. 

On part dans 2 heures et on retourne là où on est arrivés le premier jour à Nuquí. Et on remange un petit déjeuner, les gars ont faim. 

On passe un moment à gérer quelques emails en mangeant et on repart pour l’aéroport. On passe la police et on attend en salle d’attente où il fait très chaud pour moi, je pense qu’il fait plus de 30 degrés sans ventilation.

10h45, on embarque dans un avion Beechcraft 1900D, ce n’est pas un très grand avion, il y a 18 places et on voit les pilotes. On décolle et c’est parti vers Medellín. 

11h30 atterrissage à Medellín, le vol a été très rapide et un peu mouvementé mais avec une superbe vue sur la forêt tropicale et la cordillère des Andes. On a volé à basse altitude tout le long.

On se pose à l’aéroport de Medellín et j’en profite pour faire l’administratif du mois de l’entreprise et des clients. Magali avance sur le blog. Le temps passe super vite et j’arrive à terminer ce que je dois faire et Magali aussi.

C’est l’heure d’embarquer, il est 14h15. On embarque dans un Embraer145. Je pense qu’on va essayer toutes les types d’avions de Colombie.

Arrivés à 15h00 à Bogota, ponctuel et encore un vol rapide. Maintenant, on doit récupérer nos bagages et enregistrer notre sac pour le prochain vol. On récupère nos bagages et on prend un bus pour aller sur un autre terminal. L’aéroport est beaucoup plus grand qu’à Medellín.

On va à la zone d’embarquement des vols nationaux et on n’embarque qu’à partir de 18h05, donc on va manger.

On retrouve aussi les glaces Mimos qu’on adore pour le dessert. On s’installe avec les gars à la salle d’attente et Magali essaye de sortir pour aller chercher de l’argent ce qui est important car dans le parc Tayrona où l’on va, il n’y a pas de distributeurs de billets et le plus souvent, ils demandent qu’on paye en espèces.

Magali revient mais n’a pas pris le risque de sortir donc on verra à l’arrivée.

18h15 on est dans l’avion, départ de Bogota et l’équipage prépare le départ. On est tous séparés pour ce vol. C’est la première fois. En fait, l’intermédiaire (Kiwi) a fait le check-in pour nous et si on voulait des places à côté il fallait payer… pour 1h30 de vol. n’y a pas de petits profits mais tout de même.

La journée est loin d’être terminée car on doit encore arriver à l’hôtel (un taxi nous attend, cool), modifier nos sacs car on ne prend pas toutes nos affaires pour les 4 prochains jours de trekking  mais que quelques petits sacs, on voyage léger.

La bonne nouvelle du jour c’est que Magali a reçu un message de Free nous informant que la Colombie fait partie de son réseau dès le 1er aout et avec 35 go de données à l’étranger au lieu de 25 go, qu’on n’a jamais utilisé en totalité. Super nouvelle, ça nous aurait fait gagner quelques heures avant mais c’est super pour le voyage. Magali passe directement avec le forfait Free tout en terminant ses 3 go de son e-sim. Il ne nous faut pas grand-chose pour nous satisfaire.

On arrive à 19H30 à Santa Marta et on récupère notre sac et on va chercher de l’argent. Ça prend un peu de temps et le taxi nous relance si on est bien arrivés. On retrouve le taxi et départ pour Le parc Tayrona.

C’est près de 45 minutes de route version film d’action : pas de compteur de vitesse (ne marche pas), freine le plus tard possible, manque quelques motos… Bon, un cours de conduite local.

On arrive à l’hôtel et la dame qui nous accueille tire la tronche. Sans doute qu’on arrive trop tard pour elle. Bon si elle prenait la CB, on n’aurait pas pris autant de temps pour sortir de l’aéroport. Passons. On est quand même fatigués et on a soif. On la paye, mais elle n’a pas de monnaie et met 10 minutes à me rendre la monnaie, Magali lui demande une facture pareil, très difficile de l’avoir.

L’accueil est bien différent de la région d’Antioquia, on nous avait prévenu (Thérèse de Jardin) mais ça fait bizarre cette nonchalance et pas très souriante.

Je vais chercher de l’eau et on prépare les sacs. Je me rase aussi car ça fait 5 jours que je n’ai pas eu de miroir pour me raser et ça pousse vite. Il est près de 23H00, je commence le blog pour ne pas prendre de retard.

La journée a été longue mais tout s’est super bien passé.