Lever 6H30 pour rejoindre l’aéroport domestique. On trouve facilement un Uber qui nous emmène.

On arrive rapidement et on prend un petit déjeuner a l’aéroport et après… on attend.

Puis avec un peu de retard, on embarque dans notre petit avion.

L’avion atterrit. Du hublot, on peut voir la jungle luxuriante. Quand on sort de l’avion, on sent la chaleur et de humidité.

On récupère le sac de « coffre » de l’avion.

Fabio notre contact vient nous chercher en tuk-tuk pour nous emmener à l’hôtel. Nael passe devant et partage de siège du chauffeur.

C’est parti pour 45 minutes de route à travers la jungle.

Arrivés au village de El Valle, on change de moyen de transport pour prendre des motos. Il n’y a que deux motos donc on fera deux groupes de deux. On cale les sacs comme on peut et Nael et Franck partent en premier. Sasha et moi on attend dans le petit village de pêcheurs.

Puis les motos reviennent et on enchaîne sur la deuxième tournée, Sasha et moi. Sasha part devant, je part avec un peu de retard car la moto a du mal à démarrer.

On rentre dans la réserve naturelle d’Utria, on traverse la forêt, on passe sur des ponts et enfin on arrive sur une plage magnifique. La moto roule sur le sable, la mer est basse, la plage s’étend à perte de vue sur fond de jungle, c’est magnifique.

La mer monte, à marée haute, il ne sera plus possible d’accéder au village.

J’arrive au bungalow où je retrouve Nael et Franck mais… pas Sasha. J’étais derrière lui, nous ne l’avons pas doublé, je m’interroge.

Le temps passe et toujours pas de Sasha, on commence à stresser. On demande au premier chauffeur de moto s’il sait où est son ami, il nous dit qu’il a du s’arrêter prendre de l’essence.

Le temps continue à passer et je vois sur la tête de l’autre chauffeur qu’effectivement ça commence à devenir un peu long. Je demande au propriétaire de l’hôtel s’il peut appeler l’autre chauffeur pour savoir où ils sont mais ici il n’y a aucun réseau téléphonique.

Je commence sérieusement à angoisser surtout que la mer monte et que s’ils ne parviennent pas à nous rejoindre rapidement, le bungalow ne sera plus accessible.

Je commence à envisager les différents scénarios (panne, accident, kidnapping…), ça ne m’aide pas à me détendre. Le proprio du bungalow me dit de ne pas m’inquiéter mais lui-même à l’air inquiet.

L’autre moto décide de retourner vers le village et quelques longues minutes après on voit une moto arriver mais… ce n’est pas Sasha.

Je commence à définir un plan d’action pour chaque scénario.

Puis après un temps qui a semblé infini, Sasha arrive ouf !

Ils ont eu une panne de moto sur plage, plus de peur que de mal. Sasha n’a pas stressé, lui, tant mieux, il s’est occupé en dessinant dans le sable en pleine chaleur.

Les émotions retombées on va déjeuner, il y a du poisson au menu.

On finit le repas avec un petit café face à l’océan, avec une petite ambiance de vacances, on se sent bien.

Puis l’après-midi se déroule tranquillement. Les garçons vont nager dans l’eau chaude pendant que je me repose un peu dans la cabane. Je les rejoins ensuite.

Je sors de l’eau avant eux pour me promener le long de la magnifique plage en regardant l’océan Pacifique et au loin je vois quelque chose de noir sauter je crois rêver c’est une baleine qui a sauté hors de l’eau, en mode pirouette acrobatique.  Je me demande si mes yeux m’ont joué des tours quand tout à coup le dos d’une autre baleine apparaît.

Je cours chercher les jumelles et avertir les gars. Franck les a vu aussi est sorti de l’eau pour me prévenir également.

On passera ensuite un bon moment à les observer, en faisant tourner les jumelles, pour apercevoir un dos ou bien la queue d’une baleine et ce qui ressemble à un petit baleineau. C’est un moment magique !

Puis le propriétaire nous apporte le dîner dehors, il n’est pourtant que 18H30, on n’a pas très faim mais le poisson est frais et on mange quand même.

Puis on s’installe dehors pour faire une partie de Citadelles et il se met à pleuvoir, une grosse pluie tropicale, comme souvent dans le Choco.