On se réveille à 8h00 pour prendre le petit déjeuner et on prend notre temps en dégustant les petites découvertes du jour d’avant avec un café.
Le temps passe vite et à 10h la dame de ménage frappe pour intervenir. En 20-25 minutes, on a pu ranger, se laver, ranger les valises et partir… un record.
On arrive à Tilcara qui est une ville assez touristique. C’est une ancienne ville qui a su résister à une époque face aux invasions et qui regroupait 300 tribus. C’est vraiment mignon.
Magali regrette de ne pas à avoir pris le même pull que Nael le jour d’avant. Je pense qu’on va devoir repasser à Purmamarca.
On se balade dans la ville et on fait quelques courses au marché.
On repart dans ces rues étroites. C’est Magali qui conduit toujours car j’ai encore mal à la tête surtout au niveau des yeux et j’ai encore quelques courbatures.
On croise sur la route un élevage de lama avec leurs bébés. Mais aussi c’est une communauté locale qui font des poteries et autres décorations.
On nous propose de voir pour 15 minutes une fabrication de poterie locale. Un jeune homme nous accueille et il fabrique deux objets : un verre à maté et un bol. C’est très beau mais on est limité par le poids de nos bagages, donc on ne prend rien.
On repart vers Humahuca à la cabane el Cardon. On arrive au village et on décide de partir voir la « Serrania de Hornocal ». C’est un mirador à 4500 mètres d’altitude sur des montagnes qui se sont affaissées sur plusieurs millions d’années et qui donnent un spectacle de formes et de couleurs extraordinaires : différents rouges, jaunes et des formes de dents de requin (pour moi).
On y arrive après une montée très très pentue et on découvre le spectacle devant nous. Il y a beaucoup de vent et il fait très froid (peut-être 10 degrés je pense). On commence à descendre dans la vallée à pied pour avoir une meilleure exposition. Sasha s’amuse à courir dans la descente, on est 4500 mètres mais il ne semble pas essoufflé et il est en tshirt car il a chaud. Personnellement, je suis très essoufflé et avec un mal de tête.
Mais ce n’est rien car le spectacle devant nous des montagnes est tellement beau que c’est difficilement explicable. On se sent très petit face à cette immensité. Le plus dur à comprendre, ce sont les distance, c’est tellement grand, avec des formes et des couleurs qu’on a la sensation d’avoir une vue au-dessus du monde.
On remonte et c’est moi qui conduit au retour avec la nuit qui tombe.
On arrive à la cabane et on se fait un apéritif / repas, et des parties de Citadelle, on adore.
On se couche juste après car le lendemain on doit aller à Iruya mais ça va dépendre de moi et de mon mal de tête… On verra.