Réveil à 8h pour partir dans la matinée à Iguazu. La nuit n’a pas été terrible. C’est évident car en mangeant à 23h, le stress de la carte bleue, clôturer des dossiers clients à en finir tard et faire les bagages… difficile de dormir.
On commence par un petit déjeuner et je vais à la boulangerie à côté de chez nous pour prendre du pain. C’est sympa car la dame m’accueille avec le sourire et me présente ses pains. Je regrette que mon espagnol ne soit pas plus développé pour discuter avec elle.
On se prépare, on ferme les bagages et on part. On trouve au bout de 2 minutes un taxi au pied de chez nous. Il fait très beau et chaud, c’est super agréable.
On arrive à l’aéroport et on passe devant le club des pêcheurs (une grande bâtisse ancienne sur la mer que je voulais visiter) et on a une superbe vue sur la mer. C’est génial de sortir et de profiter de ce temps magnifique.
On fait une longue queue pour enregistrer nos bagages. On est dans les temps et tout se passe tranquillement. On fait un devine-tête le temps de l’attente.
On arrive dans la zone d’embarquement, on en profite pour manger un sandwich et une salade en attendant. L’avion a du retard et on s’installe à nos places. On est super bien placés, on l’avait prévu afin d’avoir, peut-être, la vue aérienne sur les chutes d’Iguazu à notre arrivée. On verra bien.
13h45 on décolle et on arrive à 15h35 à Iguazu. De l’avion, on a vu la rivière et le pont frontière mais aussi un condor (on pense) ou en tout cas, un oiseau gigantesque qui volait au-dessus de la forêt.
Ce qui est marquant, c’est la différence entre le côté Argentine et le Paraguay où tout semble avoir été déforesté pour de la production agricole alors que côté Argentine, c’est une immense forêt luxuriante.
Cette photo a été dédiée à Franck de la part de Magali… il y a un coeur ♥️
On récupère nos bagages super rapidement, le taxi qu’on avait réservé arrive tout de suite et on est à notre appartement en 30 minutes, au top.
Les gens sont très gentils, le taxi nous partage des vidéos d’un crocodile dans la forêt qui, la semaine dernière, a emprunté une plateforme destinée aux touristes ou encore la vidéo d’un puma qui se balade dans un jardin et à travers la route.
Je pense que nous sommes vraiment dans leur environnement et non l’inverse pour une fois.
On arrive à l’hôtel. Le propriétaire de l’hôtel nous parle d’une visite sur la rivière Iguazu pour se retrouver au milieu des trois pays : Argentine, Brésil et Paraguay. On se dit que c’est une super idée, on se dépêche de déposer nos affaires et aller acheter de l’eau et du café pour le petit déjeuner avant que les magasins ne ferment.
Le taxi est directement venu nous chercher au magasin, on dépose nos courses et on part au port pour embarquer. Dernier départ à 18H00, il est 17H50… le bateau est déjà parti, dommage ! Le taxi nous amène sur un point de vue pour voir le pont qui relie le Brésil et le Paraguay, c’est magnifique. Il y a le soleil qui commence à se coucher.
On passe un moment dans ce lieu touristique mais qui est magique. Trois pays qui se retrouvent en un seul point, j’aime beaucoup l’idée.
On prend un taxi et on va manger dans un restaurant conseillé par l’hôtelier. Le taxi est une femme, encore une fois super souriante et nous dit que c’est un super restaurant.
On arrive au restaurant « El Quincho » et on se souvient de notre asado à Buenos Aires avec l’immense barbecue. L’ambiance est festive et le service est vraiment au top. Encore une fois, la viande est super bonne. Magali teste le pacu, un poisson de la rivière dont Magali nous a raconté des anecdotes le week-end dernier. On goute aussi la provoleta, un fromage grillé sur le barbecue. Les gars prennent un plateau de viandes grillées et on me conseille un « ojo de bife », une sorte d’entrecôte encore plus tendre.
Bon, c’est succulent, l’ambiance est super et on se fait un « time’s up » maison pendant le repas. Ça fait plaisir de partager ce moment avec les gars et d’être avec eux. Il y a aussi un concert dans la salle intérieure et des danseurs de tango.
On remonte en taxi à l’appartement, et Magali lit une histoire aux gars le temps d’écrire ces lignes.