Après une nuit dans l’avion, nous arrivons à Bali. Il est 19H30 heure locale quand l’avion atterrit, il fait déjà nuit.

On n’a pas beaucoup dormi dans l’avion malgré les gentilles intentions de Turkish Airlines pour nous mettre à l’aise (ils nous ont même distribué un petit sac avec tout le nécessaire pour bien dormir : bouchons d’oreilles, masque pour les yeux, chaussettes et petites pantoufles).

Très fatigués, on passe les dernières étapes de l’arrivée : le visa, la douane… On pense également à prendre une carte sim locale auprès d’un opérateur officiel indonésien où il faut s’enregistrer avec son passeport. Puis on récupère nos valises.

On a réservé les services d’un chauffeur, Yanik, qui doit nous récupérer à l’aéroport et nous emmener à notre logement. Ca a mis pas mal de temps pour sortir de l’aéroport et on espère qu’il nous a bien attendu. On lui envoie un petit message sur WhatsApp maintenant qu’on a internet avec notre toute nouvelle carte sim pour lui dire qu’on arrive.

Dernière étape, retirer de l’argent, notamment pour payer Yanik.

On trouve un distributeur à la sortie de l’aéroport. Pour ne pas avoir à chercher dans le noir à la sortie, on met de côté ce qu’on devra donner à Yanik et on range le reste. Normalement, on est bon…

On retrouve notre chauffeur sur le parking devant l’aéroport et on part. Il reste environ 1H de route. Yanik nous demande si on veut s’arrêter pour acheter des trucs à manger. On n’y avait pas pensé mais c’est pas bête car vu l’heure, tout risque d’être fermé quand on va arriver. On s’arrête donc à une superette plus loin, je descends de la voiture pour prendre 2/3 trucs à manger pour l’arrivée, je vais à la caisse pour payer, je me demande s’il prendrait la carte mais en ouvrant le porte-monnaie… pas de carte ! Mince ! Où est-ce qu’elle peut être ???

Je règle en espèce rapidement et je sors rejoindre Franck et les garçons, on regarde si la carte ne serait pas tombé dans le sac mais non…. je pense que la carte est au distributeur de l’aéroport.

Donc demi-tour, on retourne à l’aéroport, j’envoie mes meilleures ondes pour que la carte soit bien au distributeur et qu’on la retrouve. Pendant le trajet, je pense à toutes les démarches qu’il va falloir faire si on ne la retrouve pas… pffff…. faut qu’on la retrouve, y a pas moyen !

On arrive l’aéroport, je saute de la voiture pour courir jusqu’au distributeur. Pas de carte, dessus, dessous, dans la poubelle à côté.

Je vois qu’il y a un petit guichet à côté et je demande au mec qui est là s’il n’aurait pas vu ma carte. Il m’explique que les cartes sont automatiquement avalée après 15 secondes d’inactivité. Maintenant que j’y repense, c’est probablement le temps qu’il nous a fallu pour faire notre opération de « séparation » des billets.

Je lui dit que ma carte est probablement dans le distributeur alors, il me dit d’attendre et revient… avec un éventail de cartes de toutes les couleurs, il me les montre mais… il n’y a pas la nôtre. Mais je sens, je ne sais pas pourquoi, qu’elle est encore dans le distributeur.

Alors je lui demande si on ne peut pas ouvrir la machine. Il me dit que oui mais qu’il faut appeler quelqu’un de la banque, que ca va être long, qu’il faut attendre… je lui dit : « ok, pas de problème, j’attends le temps qu’il faut ». Honnêtement, je préfère attendre 2h ici et être fixée que faire 2h de route demain et stresser toute la nuit. Finalement, une vingtaine de minutes plus tard, un gars arrive et ouvre le distributeur. C’est hyper intéressant de voir comment c’est à l’intérieur avec un coffre fort en bas avec roues à tourner comme sur le coffre de Picsou puis en haut et le système pour distribuer les billets et à droite comme un petit tapis roulant pour la carte et au bout du tapis roulant, qui m’attend bien sagement notre carte ! Ouf soulagement…

Je récupère ma carte, après avoir montré mon passeport et pris un selfie avec le gars de la banque, remercie tout le monde, marche jusqu’au coin puis dès que je suis hors de vue (pour ne pas passer pour quelqu’un qui viendrait de voler un carte) me met à courir pour rejoindre le reste de l’équipe et ne pas faire attendre davantage tout le monde.

Un petit pouce en l’air et un grand sourire en arrivant à la voiture et c’est reparti !

Il doit être pas loin de minuit quand on arrive à la « maison ».

On fait un tour rapide et ça a l’air très sympa, même de nuit,  mais on a surtout faim et envie de dormir. Pas de chance, il n’y a plus de gaz pour faire chauffer de l’eau pour les cups noodles qu’on a acheté à la superette, alors on se partage un petit paquet de chips et 2 fruits, puis direction nos lits pour une bonne nuit de sommeil !