C’est mon week-end d’anniversaire à Şile. En fait, c’est à 1 heure de route en voiture de chez nous, au nord au bord de la Mer Noire… et on est toujours à Istanbul. C’est incroyable comment Istanbul est gigantesque.

Magali a réservé une voiture pour le week-end afin de ne pas passer près de 3 heures en train ou en bus pour accéder à Şile. Donc, départ 9h15 de chez loueur de voiture à côté de chez nous sur la place Taksim et on prend les routes d’Istanbul. Istanbul est connue pour ses bouchons mais je pense que le samedi matin c’est assez calme car on part sans bouchon, c’est même très fluide.

On traverse l’un des ponts qui passe au-dessus du Bosphore afin d’accéder au côté Asiatique.

Après une heure de route, on arrive au petit port de pêche avec une tour au milieu de l’eau, c’est vraiment mignon et ça nous fait penser à une station balnéaire bretonne. Il y a des pêcheurs qui vendent leurs poissons et des restaurants qui les font griller.

On part ensuite vers la plage, où on réserve transats et parasol, ce qui permet de profiter de la Mer Noire sur une grande plage de sable fin. Personnellement, je m’écroule et dort… un certain temps. Après on fait une petite tête dans la Mer Noire (même si Nael y est depuis 1 heure) qui est transparente. Il y a beaucoup de monde sur la plage, il faut dire que ce sont des conditions idéales pour profiter de la plage.

On part après au centre de Şile dans les hauteurs, où l’on mange dans un restaurant de poisson bien évidemment. L’accueil du restaurateur est super et il nous fait plein de propositions qu’on accepte et on découvre des poissons préparés à la manière locale. Et la gastronomie en Turquie, c’est vraiment pas un mythe.

Ensuite, on part visiter un phare, et on découvre en contrebas une crique avec de l’eau transparente et au-dessus … une immense tyrolienne, peut-être de 200 mètres de long. Sasha dit : « Il faut que je fasse la tyrolienne ». Magali est partante pour l’accompagner et c’est parti pour 200 mètres de tyrolienne à 100 mètres de haut. L’expérience semble leur avoir beaucoup plu.

On part ensuite dans la crique pour profiter de cette eau transparente où on voit des crabes, des petits poissons avec une visibilité de plus de 20 mètres. Il n’y a pas beaucoup de poissons mais le cadre est magnifique.

On part ensuite sur Ağva, c’est là où Magali a réservé un hôtel pour la nuit pour découvrir les plages et rivières d’Ağva. On fait près de 30 km à travers des paysages qui ressemblent aux paysages de la campagne vallonée française. On arrive le soir, il commence à faire nuit.

On croise un petit chat qui nous accompagne tout au long de notre promenade dans la ville. Là aussi, il y a des chats qui demandent des câlins. On finit la soirée dans un restaurant spécialisé dans les mantis et les gozlemes. La dame est adorable et parle super bien anglais. On pense que c’est sa maman qui fait les gozlemes et on la voit étirer la pâte faite maison. Un peu comme un pizzaiolo.

On retrouve notre hôtel et on s’écroule dans nos lits.