Rentrée des classes « virtuelle » pour les garçons aujourd’hui.

Au programme, on partage avec les garçons sur la méthodologie, le planning, les outils qu’ils auront à leur disposition pour travailler.

Pour les manuels, on va utiliser les manuels numériques le livre scolaire.

En complément, on a accès à Toutapprendre et Maxicours sur les ressources en ligne de la médiathèque de La Rochelle avec les cours de tous les niveaux de la primaire au lycée. Il y a aussi des formations de langues.

Et il y a aussi le site Lumni où l’on trouve des vidéos, des jeux et des quizz sur les différentes matières scolaires, classés par niveau. Et pour les langues, l’application Duolingo que les garçons connaissent bien déjà.

Ils ont également des livres à lire dans le cadre du programme qu’on a acheté en format papier en France et emmené dans nos valises. Les garçons en ont déjà lu plusieurs cet été. Ceux-là resteront probablement dans la boîte à livres de la médiathèque d’Istanbul.

On a également emmené de France des cahiers et des copies carreaux Séyès, vous savez, la marge à gauche, le trait rouge, des grands carreaux et des petites lignes à travers. On a découvert quand on est partis au Mexique et qu’il fallait faire l’école à distance que c’est vraiment une spécificité française, très durs à trouver à l’étranger, et ce sont sur ces carreaux que les garçons sont habitués à écrire. J’espère juste qu’on en aura assez pour tout le voyage.

On a également pensé aux compas, équerres, rapporteurs…

En revanche, on a oublié les cartouches d’encre pour les stylos plume Parker avec lesquels les garçons écrivent. Pas grave, vous allez me dire, on doit en trouver en Turquie. Et bien en fait, très difficilement, dans des papeteries spécialisées et à des tarifs exorbitants. D’ailleurs, ça s’achète à l’unité.

J’en aurais bien commandé en ligne mais on n’a pas encore compris où était la boîte aux lettres de l’appartement. Le proprio nous a juste dit : « Le facteur vous apporte le courrier chez vous ». Mais si on n’est pas là ?

Donc voilà, en ce premier jour de rentrée, on teste tout ça, on prend nos marques, pour les garçons comme pour moi. 

Franck et Nael vont faire un basket en fin d’après-midi. Ils recroisent Zahid, un enfant marocain de 10 ans qui va au lycée français et avec lequel ils avaient déjà joué la dernière fois. Et pour Sasha et moi, un peu de tabata pour se défouler.