Ce midi, alors que Franck est en visio, nous décidons avec les garçons d’aller chercher un dessert pour le déjeuner. Direction la pâtisserie qu’on avait repéré la veille place Taksim.
Pas facile de choisir, tout a l’air délicieux !
On rentre à l’appart en fermant bien la porte de l’immeuble comme nous recommande l’affiche dans l’entrée (j’adore…)
Le reste de la journée se déroule tranquillement et en fin d’après-midi, on part se balader sur l’avenue d’Istiklal, une grande rue piétonne qui part de la place Taksim pour rejoindre le quartier de Galata et sa tour du 14ème siècle.
Ici et jusqu’aux remparts de Galata, nous sommes dans l’Istanbul moderne, qui a vécu son âge d’or du 19ème à la moitié du 20ème siècle. C’est le quartier où les ambassades se sont installées alors que l’empire ottoman commençait à nouer des relations avec l’Europe. La première était l’ambassade de France en 1536. Jusque dans les années 1930, la langue la plus utilisée dans le quartier n’était pas le turc mais le français, les noms des rues et des magasins étaient écrits en français. On y vivait à l’européenne.
Encore maintenant, c’est un quartier très cosmopolite. On peut le constater en descendant l’avenue Istiklal.
Il y a du monde et de l’ambiance avec les spectacles de rue.
On découvre que l’institut français est à deux pas de chez nous et qu’il y a une exposition sur Spirou en ce moment.
Avec les grandes enseignes, Mango, Zara et même Decathlon, on pourrait se croire par endroit à Bordeaux, rue Sainte-Catherine.
Heureusement, on croise quand même quelques devantures plus typiques…
Une petite pause pour manger un épi de maïs tout chaud.
Ding ding, on se décale pour laisser le petit tramway rouge emblématique.
Bon bien sûr, on croise quand même quelques chats dont un petit chaton trop mignon qui fait ses griffes sur la roue d’un scooter, oups…
On fait quelques courses en revenant pour le diner.
On en a plein les pattes après cette grande balade et le dénivelé des rues d’Istanbul (ça change de La Rochelle !).
Un petit chapitre du Crime de l’Orient-Express d’Agatha Christie et au lit !
Le chat noir ressemble trop à fripouille mais c’est quoi le crime de l’orient express d’Agatha Christie ? Arthur
Le crime de l’Orient-Express, c’est un roman policier qui se passe dans le train qui relie Paris à Istanbul, l’Orient-Express. On a rajouté la photo de la page de couverture du livre dans l’article du blog et tu peux voir sur l’image, à travers la vitre une mosquée d’Istanbul (une mosquée c’est un lieu de prière). NAEL
Bonjour tous 4,
Bien dépaysant tout de même ce quartier! Pas trop chaud?
Continuez bien a vous balader.
Gros bisous
Oui le quartier est vraiment sympa. D’une rue à l’autre, ce sont des ambiances complètement différentes. Le temps est parfait, il ne fait pas trop chaud, il y a de l’air, pas besoin d’allumer la clim. Ce week-end, on ira découvrir le côté asiatique je pense.
Les chats étaient appréciés du Prophète Mahomet et sont donc protégés dans les pays musulmans contrairement aux chiens considérés comme impropres.
Profitez bien.
Gros bisous
Merci pour cette explication Annick. Effectivement dans le documentaire Kedi, ils expliquent que certains croient que les chat sont le lien entre Dieu et les hommes. « Les chats sont conscients de l’existence de Dieu tandis que les chiens croient que les gens sont Dieu ». En tout cas, ils sont bien traités et soignés par tous. D’ailleurs les pourboires dans les restaurants sont souvent utilisés pour les chats et pour payer le vétérinaire.
Merci de ton message et des explications 🙂 Et je te confirme que les Istanbuliotes adorent les chats et en prennent soin. Et franchement c’est super agréable d’avoir pleins de chats partout. Des bises